
Droits des prisonniers
Le Milieu Carcéral Américain
Par Félix-Antoine Girard
Table des Matières
2.1 Abstract
2.2 Milieu carcéral américain
2.3 Contact avec des criminels
2.4 Manque de ressources
2.5 Problèmes sociaux et préjugés
2.6 Conclusion et médiagraphie
2.1 Abstract
Prison often lead to all kind of problems in a society such as prejudices, violence, poverty and loneliness. Inmates live in a small cell, surrounded by others people who migth be more dangerous than them. In such a place, gang leaders decide the laws and the rights of everybody. Low-class bandits can be approched by « sharks » who try to drag them on their side. Lack of funds in prison administration increase the problems because they deputies don’t have means to stop the riot. Once their sentence complete, inmates are expose to a whole new world which they are not prepared for. Prejudices in society force them to rebuild their lives from scratch. Combined with loneliness and poverty, these ex-inmates can not get away of their past.
2.2 Milieu carcéral américain
Des lois ont été mises en place pour assurer le respect de la majorité dans la communauté. Ceux qui ne respectaient pas ces lois étaient alors châtiés ou réprimandés pour leur geste et ils devaient en accepter les conséquences. De nos jours, il n’est plus question de punir physiquement le crime commis, mais la torture est devenue plus au niveau psychologique. Les hors-la-loi sont désormais obligés de passer une période de temps en prison et celle-ci varie selon la gravité de leur crime. Durant ces emprisonnements, ils sont intégrés aux mêmes activités que d’autres criminels. Les prisonniers peuvent donc facilement être influencés par ceux-ci. De nombreux jeux de pouvoir et d’influence commencent donc au sein de la prison. Par conséquent, peut-on affirmer que le milieu de vie carcéral favorise l'éclosion de la criminalité aux États-Unis? En 2010, le pays dominait les statistiques mondiales avec une population carcérale de 2,3 millions de personnes soit environ 1% de la population américain en 2010 . Très bien ! Selon moi, la vie en prison augmente la criminalité, car les prisonniers sont en quelque sorte obligés de côtoyer d’autres criminels qui peuvent être plus dangereux qu’eux et se laisser influencer par l’image qu’ils projettent. De plus, les prisons manquent souvent de ressources pour contrôler le pouvoir des gangs au sein même de la prison. Il est presque impossible pour les gardiens d’organiser correctement la vie au sein des murs puisque le fléau est en quelque sorte invisible. Troisièmement, les ex-détenus se retrouvent souvent seuls face au monde lorsqu’ils terminent leur peine. Ceux-ci se retrouvent alors dépourvus de repères donc très vulnérables aux préjugés de tout genre. Ils peuvent alors retomber dans la vie criminelle.
2.3 Contact avec des criminels
Tout d’abord, les contrevenants qui sont envoyés dans les établissements pénitentiaires fréquentent d’autres malfaiteurs qui peuvent être plus influents dans le crime. Les chefs de gangs peuvent recruter des membres pour leur groupe : « Ils (les prisonniers) ne viennent se réhabiliter, mais pour affuter leurs talents criminels. À leur sortie la plupart d’entre eux sont bien meilleur à leur parti qu’à leur arrivée. » La prison est en quelque sorte une université pour délinquants où apprendre les rudiments du métier. La violence y est omniprésente et les prisonniers vivent dans la peur. Un chef de gang de Pelican Bay a dit : « Tous les jours, il y a un drame et pas du genre des SITCOM comme à la télé. On meurt vraiment. Tous les jours, on sort par cette porte sans savoir si on la repassera vivant. » La violence influence l’esprit d’un criminel même si ce dernier n’a reçu qu’une très petite peine à cause d’un crime stupide. Certains chefs de gang démontrent beaucoup de violence envers les gardiens : « Je les ai poignardé, frappé. Je leurs ai craché dessus. J’ai escaladé la grille du centre de contrôle avec de la merde que je leurs ai balancé dessus. … Je recommencerais si je pouvais. » Cet environnement hostile nuit à la réhabilité des délinquants de bas rang qui se trouve dans les pénitenciers, car ils voient ces gestes odieux et ils ne veulent pas les subir. Ils n’ont souvent pas d’autres choix que de se joindre à un gang pour survivre et obtenir de la protection : « You gotta to run with somebody cause if you’re out there by yourself there are sharks watching you, left to right. » Cette phrase signifie que les personnes solitaires vont se faire repérer par les recruteurs des gangs et se faire approcher pour la rejoindre. Si ils ne veulent pas rejoindre de groupe, ils vont devoir se débrouiller seul et sans protection.
2.4 Manque de ressources
Les gouvernements manquent souvent de ressources pour veiller au bon fonctionnement des prisons. Les gardiens sont déjà surchargés par leur travail quotidien, alors la présence d’activité dans les prisons est rare. Le gouvernement ne peut passe permettre d’être trop détendu avec les prisonniers pour plaire à l’opinion publique : « Quant aux hommes politiques, sensibles aux pressions du public et soucieux des échéances électorales, leur priorité est peut-être de veiller à la sécurité des prisons (c’est à-dire de garantir que personne ne s’en évade), priorité qui pousse les directeurs de prison à axer leurs efforts sur les mesures de sécurité, et ce, en réduisant les moyens consacrés à l’amélioration du sort des prisonniers et à la mise en place d’activités dans les prisons. » Les budgets des prisons sont donc majoritairement absorbés par le coût de la sécurité et l’argent consacré aux activités est très minime. La population carcérale n’a pas cessé d’augmenter, passant de 319 598 personnes en 1980 à 1 524 513 en 2009 . Si l’on ajoute à ce nombre, les personnes qui sont en probation soit environ 4 887 900 personnes en 2010 ont obtient une population qui représente 1 adultes sur 48 aux Etats-Unis. À ce rythme les prisons seront bientôt débordées. La prison d’état de Salinas Valley est déjà prise avec un gros problème de surpopulation. En effet, 125 détenus doivent cohabiter dans la même pièce sans être séparés par aucun mur. Dans un tel environnement, la présence d’activité de réhabilitation est impossible. De plus, le système administratif des prisons américaines fait en sorte de diviser les établissements en deux catégories soit les prisons fédérales et d’états. Cette contrainte empêche de créer une charte pour l’administration uniforme des prisons. Certaines prisons sont aussi gérées par des entreprises privées ce qui complique la tâche pour organiser des activités similaires à l’intérieur des prisons. Le manque de ressources des prisons s’explique par la priorité de la sécurité des prisonniers, la surpopulation des prisons et la division du système administratif en deux.
1.5 Problèmes sociaux et préjugés
Les problèmes sociaux liés aux ex-prisonniers sont nombreux. Ceux-ci sont nombreux à perdre tout contact avec leur famille ou à mettre leur vie en danger : « En quittant le gang, j’ai mis ma vie et celle de ma famille en danger. Tous ceux qui me sont proches courent un risque. » Les ex-détenus sortent donc de prison pour se retrouver dans un monde qui n’est pas pensé pour eux. Ils doivent vivre en solitude pour éloigner les dangers de leur famille. Ils se sentent aussi coupables de la douleur qu’ils ont infligés à leur famille comme nous l’indique un ancien membre de gang : « I look back to myself, man I screwed up. I screwed my kids up going through this and it’s just crazy. » Celine Rastello rapporte dans un article que les personnes qui sortent de prison sont souvent plus brisées et détruites qu’avant leur incarcération . Ce problème en cause plusieurs autres que le simple fait de trouver un travail. Plusieurs employeurs peuvent avoir certains préjugés envers les gens sortis de la prison, car leurs crimes passés nuisent à la confiance que les personnes nous accordent par la suite. Le manque d’éducation des détenus cause aussi leur retour vers le monde criminel : « Alors que la population carcérale augmente, on fait face à une baisse continue des crédits alloués à la formation professionnelle, et à une stagnation des moyens affectés aux unités d'enseignement. Seul un détenu sur onze peut accéder aux formations professionnelles. » Le manque d’opportunité de carrières les empêche de renoncer complètement à leur ancienne vie, car c’est le moyen le plus efficace qu’ils connaissent pour gagner leur vie. La combinaison du manque d’éducation, de préjugés et de solitude ne peut permettre la réinsertion, de manière acceptable, des individus dans la société.
2.6 Conclusion
Pour conclure, l’emprisonnement amène les individus à cohabiter avec des bandits ou membres de gang plus dangereux. Ces derniers influencent les détenus condamnés pour des crimes mineurs et peuvent ainsi les recruter dans leur groupe. Le manque de ressources des prisons ne permet pas une réhabilitation adéquate des prisonniers. Accompagné de surpopulation, la mise en place d’activités devient impossible. Si l’on ajoute ceci aux problèmes sociaux et aux préjugés que les ex-détenus possèdent à leur sortie de prison, la réinsertion n’est pas facile. La solitude, le manque d’opportunités de carrière et le découragement face à la vie ont tôt fait de replonger les ex-criminels dans la pauvreté et dans le monde criminel. Pour enrayer ce problème, il faudrait revoir notre approche du système carcéral. Si les peines de prisons devenaient plus sévères, dans le sens où les conditions de vie en prison seraient pires, les gens voudraient y passer le moins de temps possible. Un système de peine hiérarchisé pourrait être mis en place en axant sur la réhabilitation en société des détenus.